Quels sont les différents types de mortiers de réparation ?

Les ouvrages en béton sont célèbres pour leur solidité et leur durabilité. Pourtant, des facteurs internes ou externes sont susceptibles de fragiliser l’infrastructure et de causer toutes sortes de dégradations. Il faut alors procéder à la remise en état du bâtiment.

Pour cela, vous devez faire usage du mortier de réparation adéquat. Découvrez ici quelles sont vos différentes options afin de savoir lequel utiliser selon les circonstances.

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Le mortier de ciment

II est fait à base d’un mélange de sable et de ciment. Le sable est généralement de calibre 0/2, une granulométrie plutôt commune en maçonnerie. Le ciment est quant à lui produit grâce au chauffage et au refroidissement de morceaux de roches spécifiques.

Le premier sert de charge tandis que le second joue le rôle de liant. Cette combinaison constitue un mortier de réparation de premier choix.

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Le résultat final se présente sous la forme d’une poudre assez fine. Sa couleur et sa vitesse de séchage varient en fonction des dosages effectués.

Elle sert principalement à réparer les jointures en cas de décollement. Néanmoins, il est possible de s’en servir pour reboucher ou sceller un espace ou une surface.

Le mortier de chaux

La chaux joue le rôle de liant dans ce mélange. Elle n’est clairement pas comparable au ciment en termes de solidité. Néanmoins, elle se distingue par sa souplesse et l’adaptabilité de son temps de séchage.

Par exemple, la chaux aérienne se solidifie dès qu’elle entre en contact avec le CO2 contenu dans l’air. La chaux hydraulique a besoin quant à elle de l’eau dans un premier temps puis de l’air dans un second avant de durcir.

Cette différence rend le mortier de chaux utilisable dans divers cas de figure. Lors de la construction, il sert essentiellement d’enduit. Il est donc parfait pour recoller les jointures s’étant séparées entre temps.

De plus, il est capable de stopper les effritements et autres dégradations liées au temps. Vous pouvez vous en servir comme mortier de réparation extérieur afin de redonner un coup de neuf au bâtiment tout en le réparant.

Notons enfin que le mortier de chaux est un isolant thermique inné. Selon son mode d’application, il est capable de contrer les effets liés à la pluie et aux autres dégradations dues à l’environnement.

Certains professionnels affirment même que les pierres retrouvent leur esthétique passée après utilisation de ce mortier. C’est pourquoi nous vous conseillons de vous en servir comme enduit.

Le mortier fibré

Il est particulièrement apprécié pour sa durabilité. Grâce à l’ajout astucieux de fibres à sa composition, la substance devient beaucoup plus compacte. D’une part, elle supporte beaucoup mieux les changements d’état, dont la compression durant son exploitation. Cela réduit les risques de fissures et vous fait gagner un temps considérable.

D’autre part, elle dispose d’une résistance notable aux causes de dégradation extérieures. Elle ne craint pas les brusques changements météorologiques ou les substances issues d’une pollution excessive. Le mortier fibré est par conséquent parfait pour combler les fissures et les brèches généralement dues à un manque de durabilité.

Le mortier colle

C’est un mélange de ciment, de sable de silice et d’agents retenant l’humidité. Sa conception est beaucoup plus récente que celle des mortiers classiques. Il sert essentiellement d’alternative au mortier-ciment dans la pose de carrelages et autres surfaces fragiles.

En effet, il se révèle être plus esthétique et présente beaucoup moins de risques de fissures à long terme.

Le mortier colle joue un rôle plutôt limité face aux dégradations. En effet, il sert principalement à effectuer des réparations superficielles. Vous pouvez vous en servir en cas de décollage du carrelage ou pour s’occuper de toute autre forme de cassure.

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