L’effet des tendances du marché immobilier sur les estimations de maison
L’immobilier est un secteur dont les prix connaissent des fluctuations depuis 2020. Pour les années à venir, ils ne promettent pas de se stabiliser davantage. Il est intéressant de connaître les prix des logements et leur valeur immobilière afin de savoir les répercussions que ces prix auront sur les taux d’intérêt d’un bien mis à la vente ou pour un futur achat immobilier et vice versa. On vous en dit davantage sur l’effet qu’ont les tendances du marché de l’immobilier sur les estimations de maison.
Plan de l'article
Estimation de maison : pourquoi utiliser ce service ?
Faire estimer son bien immobilier est nécessaire dans le cas d’une mise en vente. Il est possible, en premier lieu, d’obtenir une estimation de son bien immobilier en ayant recours à des outils en ligne. Ces outils sont des simulateurs simples et précis pour estimer une maison selon les prix en cours pour le marché de l’immobilier. C’est un moyen de connaitre sa valeur réelle selon les prix déjà enchéris sur le marché, de sa localisation et de ses caractéristiques d’agencement.
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De plus, cela permet de faciliter l’achat du bien. En effet, un prix juste est un prix plus attractif pour les futurs acquéreurs. Lorsque aucune estimation du bien n’est émise, le bien immobilier est surévalué et mettra plus de temps à se vendre.
Vente immobilière : l’estimation de maison est obligatoire
L’estimation d’un bien est un paramètre impératif lors de la vente de son logement. C’est une assurance pour le propriétaire ou le bailleur que le bien est vendu à un potentiel acheteur dans des règles convenables. L’acheteur saura dans quel bien il verse son argent. D’autant plus qu’estimer son bien immobilier permet de ne pas se trouver face à des vices cachés. Lorsqu’ils sont constatés, le bailleur risque une reconduction en justice. Un procès après l’achat en présentant les vices cachés comme motifs est un droit de l’acheteur envers le bailleur.
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Les tendances 2023 pour les prix immobiliers
En France, la période post-Covid était également une période marquée par la hausse des prix du marché de l’immobilier. Les prix avaient connu une augmentation de 5,4 % dans près des 50 plus grandes villes. Les villes modestes prévoyaient de se retrouver face à une hausse des taux d’intérêt et une baisse des prix de l’immobilier : à hauteur de 3 % pour cette année. Le climat d’inflation en accumulation avec les taux d’intérêt en hausse renforcent cette idée de non-réduction des prix de l’immobilier. Ces hausses de prix dissimulent de grandes disparités selon les régions ou ville d’habitation. En 2023, ce sont essentiellement les prix de l’immobilier à la campagne qui ne prédisent pas de baisse à l’achat.
Marché de l’immobilier dans les métropoles : un taux à la baisse
À Paris, les prix des logements sont à la baisse. Il en va de même pour Lille, Nantes, Toulouse et Bordeaux. Ces villes, ainsi que Lyon, promettent d’être épargnées par la hausse des prix pour l’année à venir en se contentant d‘une baisse de 2 %. Les prix de l’immobilier au m² continueraient sur cette lancée dans la capitale française. C’est une tendance qui dure depuis 2020. Avec une déclinaison de 1,2 % en 2022, le baromètre des prix de l’immobilier à Paris s’est vu chuté de 3 % depuis 2020. Pour cette année 2023, les logements à Paris devraient atteindre 3 %.
Cette baisse des prix des logements dans les grandes villes est dû à un phénomène principal qui amène à revoir l’équation de rentabilité entre achat et vente pour les particuliers ou professionnels français. Cela renvoie au fait que les potentiels acheteurs aient un budget moindre suite à l’inflation et à la hausse des taux de crédit.
Accès au crédit : des conditions en dégradation
En France, 60 % des acheteurs auraient besoin d’un crédit immobilier pour financer leur achat. L’accès au crédit se fait selon certaines conditions. Ces conditions d’accès aux crédits ont des répercussions sur deux aspects :
- sur le nombre d’acheteurs,
- sur leur budget.
Pour ces deux causes citées, le bilan s’est dégradé en un an.
Les taux d’intérêt ont connu une augmentation les faisant passer de 1,5 à 3 % en un an. Cette hausse a eu pour incidence de réduire le budget des Français en termes d’achat immobilier, ce qui a fait fluctuer à la hausse le coût du crédit immobilier. De plus, les banques n’accordent plus de faveurs à leur clientèle.
Les critères d’octroi de crédit ont été revus en limitant le nombre d’acquéreurs potentiels sur le marché immobilier grâce aux exigences actuelles. L’apport personnel doit 20 % du prix lors de l’achat du bien. Pour bon nombre de Français, cela constitue un obstacle. L’obstacle st d’autant plus grand pour les primo-accédants ou les personnes n’ayant encore jamais acheté un bien immobilier.
Pour un achat à venir, il est préférable d’investir dans les logements se situant dans les grandes et moyennes villes. À la campagne, la dynamique de hausse est beaucoup plus tonique avec ces 5 % de hausse.